Mauricio Langon

"Propositions pour l'intégration de la diversité culturelle dans la réflexion et les programmes d'action en matière de lutte contre la pauvreté".

Introduction

Dans ce travail je veux apporter des propositions pour la réflexion et l'action relatives à la relation entre diversité culturelle et pauvreté. Notamment parce que les travaux et documents relatifs à la pauvreté ne font, généralement, aucune référence aux questions de diversité culturelle, et les travaux et documents relatifs à la diversité culturelle ne font pas de référence à la question de la pauvreté. Et la Déclaration Universelle sur la Diversité Culturelle n'en est pas une exception.

C'est là, donc, l'étonnement auquel s'affronte ma réflexion, car il semble qu'un des phénomènes les plus frappants, c'est le lien serré qui enchaîne les deux questions, puisque la plus part des pauvres (voir des extrêmement pauvres, conduits presque -est sans presque- à la mort physique) appartiennent à des cultures opprimées, et la plus part des cultures opprimées (c'est à dire, la presque totalité des cultures, dont la diversité on essai de sauver et promouvoir) est en pauvreté (voire, en péril d'extinction; même on parle d'elles comme des "cultures condamnées" -Roa Bastos-).

On a affaire avec un unique procès que d'une part produit l'appauvrissement accéléré de la plus part la population mondiale et d'autre part à la destruction de la plus part des cultures, et en conséquence, de la diversité culturelle. Un procès qui a à son horizon le génocide et l'ethnocide à niveau planétaire, voire la destruction des conditions de possibilité de la reproduction de la vie humaine.

On peut comprendre alors que toute réflexion et tout plan d'action qui ne tienne pas en compte cette relation intrinsèque entre la problématique de la pauvreté et celle de la diversité culturelle, est condamné d'avance à l'échec (et les expériences en cours démontrent déjà bien clairement cet échec). Si on ne part pas de cette relation on ne peut pas aboutir à une conceptualisation adéquate qui puisse proposer des plans d'action soutenables. Mes propositions, donc, s'attachent à l'étude du lien mentionné.

Si les réflexions et programmes d'action ne prennent pas compte de ce lien, il y en aura des fortes raisons ou de raisons de force. Et peut être ces raisons s'emparent d'êtres des raisons pragmatiques, de réalisme politique, d'analyses de viabilité. Mais je crains que c'est justement ces raisons qui empêchent de proposer les questions en termes viables, parce qu'elles s'appliquent à la soutenance d'un système insoutenable, parce qu'elles donnent par bon ou inéluctable un procès inviable dans le plus fort et plus littéral sens du mot: qu'il ne permet pas la reproduction de la vie, au moins, de la vie des cultures et de la vie humaine.

Dans une première partie je présente quelques lignes pour la réflexion en proposant une conceptualisation; dans une seconde partie je fait quelques propositions d'action.
PREMIERE PARTIE:
PROPOSITIONS POUR PENSER LE LIEN PAUVRETE/DIVERSITE CULTURELLE.

On fera trois parcours: le premier sur les notions d'identité et diversité culturelle; le deuxième critique les conceptualisations habituelles; le troisième propose une conceptualisation pour penser ensemble diversité culturelle et pauvreté(s).

Premier parcours: CULTURE(S), INDENTITE(S) ET DIVERSITE.

La définition de "culture" doit être comprise non seulement comme un amas spirituel apporté par la tradition, mais "comme un rempart symbolique dont chacun se réfugie pour défendre la signification de son existence". "Culture" comprend les façons de s'installer dans le monde, de se mettre en rapport, de constituer de sens, de penser. Chaque culture construit historiquement son identité dans un procès concret, différent de celui d'autre culture. Et cette identité délimite la perspective et conditionne l'expérience et l'action de ses nouvelles générations. Donc, quant on parle de diversité culturelle il s'agit de penser la relation entre identités diverses.

Il y a des êtres humains seulement au sein de cultures différentes. Il n'est pas de l'humain accéder à un point de vue supraculturel pour comparer les cultures. Mais il n'y en a pas d'isolement ou d'"inconmensurabilité": les cultures sont toujours en rapport; chacune se dirige aux autres dès sa propre perspective. Donc la question c'est d'établir des rapports interculturels justes, enrichissants, et non de se tolérer dans une société neutre dont sa fragilité devient en guerres de conquête ou entre civilisations. Les rapports entre cultures peuvent être destructifs; mais on peut les faire constructifs.

Il n'est pas de perdre la propre identité pour comprendre l'autre, mais d'ouvrir des espaces interculturels de convivence qui permettent percevoir les possibilités et limites de la propre culture et la reconnaissance des autres comme humaines parce que autres. On peut marcher en dia-logue interculturel: à travers différents logos, et de différents pathos et ethos.

La diversité des identités culturelles peut être comprise par analogie avec le niveau biologique. La capacité humaine de répondre originalement aux nouveaux défis, d'éprouver divers chemins, c'est notre richesse et condition de reproduction, enrichissement et humanisation de la vie. La perte d'une identité culturelle c'est un appauvrissement; la richesse humaine est liée au développement de chaque identité culturelle, dans un monde en convivence et dia-logue interculturel.
Deuxième parcours:
PAUVRETE(S) / PAUVRE(S)

On parle de "pauvreté" abstraitement, hors de ses rapports, circonstances et causes. Nul n'est parfaitement "pauvre", donc; et la "pauvreté" n'est qu'une qualité unilatéralement définie que chacun "possède" à certain degré. S'il n'y qu'une pauvreté on peut la réduire à chiffre. Si l'on défini la pauvreté en singulier on cache la réelle diversité de désirs, besoins et manques humaines, et pauvre c'est l'exclu qui reste dehors, au seuil de la vie humaine, car il a "un ingreso inférieur à certain limite", ou il est privé "des milieux matériels pour satisfaire dans une mesure minimement acceptable les nécessités humaines". On peut faire des calculs pour mesurer la pauvreté. L'on perd de vue l'homme concret appauvri, conduit à une situation ou il ne peut plus développer son propre genre de vie et culture. On perd aussi la possibilité de penser les diversités de pauvretés à différentes époques et de comprendre les divers procès d'appauvrissement. Les "pauvres", réduits à des chiffres, perdent leur identité. On essai d'améliorer les chiffres, pas la vie des hommes.

La plus sophistiquée des définitions de "pauvreté", qui se fonde sur le critère des capacités et se dit "multidimensionnelle" parce qu'une privation relative d'ingresos o de medios materiales peut produire "une privation absolue de capacité", c'est la pauvreté humaine. Cette incapacité absolue, cette "absence de certains capacités basiques pour fonctionner physique et socialement" arrive parce que "on dénie les opportunités et les options les plus fondamentaux du développement humain". Même cette définition ne laisse pas place à la diversité. Elle installe le pauvre hors toute humanité et diversité. Elle réduit l'humain à l'abstraite liberté d'option; l'humain serait d'avoir la plus grande possibilité de choisir, le monde n'étant q'un immense shopping. L'idéal humain serait avoir un infini pouvoir d'option. Donc la guerre, puisque l'ambition est infinie et les biens sont finis.
PAUVRETÉ(S) / RICHESSE(S)

La relation "pauvreté/richesse" ou "riche/pauvre" a disparu. Il n'y reste aucune connotation positive du "pauvre" (qui ne peuvent plus être "heureux") ou de la "pauvreté" (que ne peut plus être une "vertu"). Au même temps la richesse, devenir riche, c'est le bien sans manque.

La pauvreté c'est le mal; une maladie comme l'AIDS ou la peste; il faut la contrôler ou l'extirper par des traitements médicaux prophylactiques ou chirurgiennes. Et comme les maux physiques s'approchent trop du mal étique, on passe à voir la pauvreté comme un péril et les pauvres comme délinquants; on passe du médecin au police et au soldat, de la lutte contre la pauvreté à la lutte contre les pauvres. La richesse, par contre, n'a que de caractéristiques positives, c'est le bien: il ne faut pas la contrôler, la réduire ou l'extirper. Il n'es plus de songer un monde sans riches ni pauvres, mais d'exterminer la pauvreté et d'épanouir la richesse sans limite.

Le succès des plans d'action contre la pauvreté serait de donner à tout le monde la capacité absolue de choisir. Mais cela ne peut pas être pour tous (ou le moteur, la compétence, n'aurait pas du sens); alors le succès des uns comporte l'échec des autres, l'expansion de la richesse exige l'expansion de la pauvreté. Donc, le succès de la lutte contre la pauvreté c'est son échec.

Nous avons à faire avec des conceptuations appauvrissants. Il faut repenser la diversité des pauvretés et leur richesses. Et repenser richement la richesse, car il y a bien diversité de richesses humaines, comme chantait Atahualpa Yupanqui à don Luis Acosta García: "homme de richesses jolies: guitare, amis, chanson..."
PAUVRETÉ / DIVERSITÉ CULTURELLE

Quelques uns ne voient dans tous les pauvres que des êtres humains ayant l'urgence de satisfaire des nécessités liées à la vie humaine, tout autre considération étant un luxe. D'autres voient le besoin de sauvegarder les identités culturelles, leur sens de vie, même à l'extrême de refuser les aides humanitaires. Situation paradoxale: ne pas voir l'importance cruciale de la diversité culturelle profondisera l'appauvrissement; ne pas voir l'importance cruciale de surpasser la pauvreté ferait perdre les conditions de soustentabilité de la diversité culturelle. En conclusion: on ne peut pas considérer l'une sans l'autre.
Troisième parcours: LIGNES POUR INTEGRER CONCEPTUELLEMENT "DIVERSITE CULTURELLE" ET "PAUVRETE"

Il s'agit de penser la préservation et développement de la diversité des identités culturelles humaines que la DUDV proclame "patrimoine commun de l'humanité":

La diversité culturelle est condition de possibilité de la reproduction de la vie humaine en général .
Elle est condition de possibilité de la reproduction de la vie spécifiquement humaine dans chaque groupe humain, car on s'hominise diversement au sein de chaque identité culturelle. Seulement il y a des êtres humains quand on peut être diversement humain.
Partir de la diversité culturelle permet: i) l'enrichissement mutuel des cultures en interaction; ii) l'enrichissement de la vie humaine à travers des divers chemins essayés; iii) l'enrichissement des espaces de convivence humaine qui développent un dia-logos interculturel, à travers divers pathos, ethos et logos; iv) l'enrichissement de chacun au sein de sa culture et en dialogue avec les autres dont il peut recevoir nouvelles possibilités de changement, dont réside la possibilité de développement autonome de chaque personne et de chaque culture.
La diversité culturelle (diversité de chemins, de projets et de plénitudes humaines), oblige à repenser en pluriel richesses et pauvretés. Cela permettra de penser i) les modes particuliers de richesses de chaque culture, ii) le mode général d'appauvrissement du système économique actuel, iii) les divers effets détruisants de ce mode sur les cultures diverses et iv) les modes variables de leur résistance et propositions.
Il faut étudier les caractéristiques du pauvre actuel en tant qu'exclut, en tant que vidé de son identité, de sa diversité et de sa humanité. Le pauvre qui n'est plus travailleur exploité mais désocupé prêt à être exploité, qui ne peut consommer (mais qui se consomme), qui n'est plus citoyen, déraciné de toute culture, individu sans classe, sans peuple, sans communauté, isolé, insolidaire. Exclut de l'humanité, de la vie, du futur, de l'espoir.
Le développement dans les nouvelles pauvretés de nouvelles solidarités; de façons alternatives d'inclusion dans une humanité diversifiée; d'organisations nouvelles de travail, de production, de distribution et d'usage des biens; une nouvelle citoyenneté. Il faut créer des inédits viables.
Il faut repenser l'actuel riche appauvri "inclut" dans une concentration illimité d'argent et pouvoir, mais aussi isolé, irresponsable, pas vraiment livre, avec son pauvre espoir répétitif de plus du même. La lutte contre la pauvreté est inséparable de la lutte contre la richesse comme modèle humain et comme concentration de richesses et pouvoir. Et doit être lutte pour la récupération de richesses diverses.
Penser dès la diversité culturelle au pauvre, c'est penser dès le pauvre de chaque culture appauvrie comme résultat d'un procès appauvrissant. Dépasser les situations de pauvreté exige la connaissance de ce procès pour s'en libérer. Et ça, non pour acquérir liberté d'option mais la liberté d'être soi même et développer le potentiel de son propre mode d'être humain.
DEUXIEME PARTIE
Propositions pour des programmes d'action qui lient la lutte contre la pauvreté à la diversité culturelle

Avec la conceptualisation esquissé on est en conditions de tracer quelques critères d'orientation pour les programmes d'action et d'avancer quelques propositions concrètes, en considérant les problèmes de la pauvreté dans le marc de la diversité culturelle.

En général le problème de base avec qui se trouvent les programmes d'action pourrait être posé dans ces termes: On estime positivement comme nécessité de l'humanité la promotion de la diversité culturelle et le développement plein des richesses de chaque culture y de chaque être humain. Ce sont les objectifs à atteindre. Cependant nous nous trouvons dans une situation telle que la grande majorité des cultures se trouvent appauvries et déstructurées jusqu'au point de ne pas avoir les conditions nécessaires pour fonctionner. Et dans une situation dans laquelle la grande majorité des êtres humains sont pauvres: ils sont en train de s'humaniser -quelque fois au bord de la mort- dans ces cultures appauvries, ou il sont déculturés ayant perdu les référents de leur identité et sans compter avec les milieux pour s'identifier avec autres.

Prendre en compte les buts à atteindre et la situation problématique qui tend à impossibliter ou inhiber ces buts en tous et chacun des programmes d'action que l'on essaye, c'est une condition nécessaire pour avoir tant de succès que possible.

Prendre en compte la pauvreté aux programmes d'action relatifs à la diversité culturelle, ça veut dire, donc, prioriser le travail a) avec les cultures appauvries et desestructurées qui rencontrent des difficultés sérieuses pour fonctionner, et b) avec les groupes humains d'identité fracturée, déculturés, et même déconstitués en tant que groupe.

Les programmes devront pointer fondamentalement vers la restitution et la reconstitution des conditions de développement de chaque groupe et de chaque culture.

La restitution ou la préservation des conditions de fonctionnement d'une culture inclut la préservation ou restitution des éléments fondamentaux dont l'absence détruit les possibilités de développement des cultures humaines, i.e. : la terre (les cultures se structurent à partir du cultif), l'autonomie du groupe (cela inclut la reconnaissance de ses propres institutions religieuses, politiques, éducatives, etc.), l'autonomie économique et financière (la "dette externe" par exemple), la paix, la sûreté (qui châtrent les possibilités de développement culturel), etc.

Le gain de ces buts peut signifier des profondes transformations dans le système global actuellement institué dans le monde et peut être hors des possibilités de l'UNESCO. Cependant il n'est pas oisif de prendre en compte ces éléments comme référence pour que ses actions soient bien orientées.

La reconstitution des liens sociaux et culturels suppose un type d'appui qui peut être articulé avec des programmes concrets d'action orientés vers la reconstruction (o la récréation) de rapports humains à bien différents niveaux.

On devrait agréger encore des éléments relatifs à la lutte contre la "richesse": contre l'accumulation démesurée de biens et de pouvoirs, et d'autre part, contre cette accumulation comme modèle unique d'humanité. Au premier sens on devrait assumer l'étude et proposition de formes de limitation de la richesse et de formes de redistributions des biens, dans le champs de la diversité culturelle parmi l'incentivation des apports des riches et leur réorientation vers l'appui à des programmes relatifs à la diversité culturelle. Dans le deuxième sens, il s'agit d'appuyer la production et de stimuler la diffusion en réseau des produits culturels qui comportent des autres projets de plénitude humaine.

Sur ces critères et d'accord aux lignes fondamentales du plan d'action de l'UNESCO, on esquisse les suivantes

propositions pour la reconstitution, reconstruction et développement d'espaces de création culturelle, d'éducation et d'échanges.

Pour accomplir ses responsabilités l'UNESCO doit "servir d'instance de référence et de concertation entre les Etats, les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux internationaux, la société civile et le secteur privé pour l'élaboration conjointe de concepts, d'objectifs et de politiques en faveur de la diversité culturelle". Son mandat ne s'épuise pas au niveau intergouvernemental", mais il doit s'exercer en fonction protagonique de développement de liens avec des groupes et cultures locaux, en promouvant des actions multidimensionellement, en réseau, touchant les niveaux locaux, les relations horizontales et verticales entre les plus divers acteurs, dans le micro et dans le macro. Par exemple:

OUVERTURE D'ESPACES DE CREATION CULTURELLE

L'action de l'UNESCO à l'intérieur de groupes et cultures devra appuyer les efforts tendants à la reconstitution des liens sociaux et culturaux, à la récupération de la dignité et de l'identité des personnes et communautés; au développement d'activités d'autogestion en tous les champs, de l'économique (réseaux de production, travail, commerce, etc.) à l'artistique. En ce sens l'UNESCO pourrait:

Encourager et orienter le travail de personnes et ONGs en appui directe de l'organisation de l'autogestion de groupes et cultures marginées;
Elancer (de soi même ou en collaboration avec d'autres institutions) des projets modèle pour le développement multidimensionnel d'expériences de restructuration, reconstitution ou reconstruction de procès culturaux.
CREATION D'ARTICULATION ENTRE CES ESPACES

Création d'un archive d'expériences culturales.
Création d'un observatoire UNESCO pour les nouvelles diversités culturelles, destiné à suivre, évaluer, développer et tramiter la financiation de projets analogues.
ACTIONS DANS LE CHAMP EDUCATIF

Comme critère général l'UNESCO devrait encourager qu'en chaque pays on pourrait "faire de l'éducation un lieue de dialogue entre divers". En ce sens l'idéal de paix qui mouva José Pedro Varela au siècle XIX en Uruguay à créer une école publique pour tous, en assurant que si les fils des riches et des pauvres s'assoient ensemble dans les pupitres de l'école ils ne deviendront pas ennemis, reprend maintenant sa vigence à condition de la réformuler dans un projet de diversité culturelle et de dialogue interculturel, et non pas dans un projet "civilisateur" homogénéisateur comme celui de Varela. Il faudrait travailler à deux niveaux: a) la transformation des salles de classe et des écoles dans espaces de convivence et dialogue interculturels; b) introduisant le thème de la diversité culturelle problematisateurement dans le curriculum. Dans ce sens les suivantes propositions:
:

Transformation des écoles en espaces interculturels

Création de SALLES DE CLASSES UNESCO pour la diversité et le dialogue culturel, dont soit possible développer d'expériences, pratiques et élaborations théoriques en travaillant avec des élèves de différentes cultures (soit en forme permanente u occasionnelle, intégrant participants de divers pays ou travaillant avec la diversité d'une ville ou d'un quartier)

Articulation de ces salles de classes pour l'échange entre elles.

Création d'un archive des expériences analogues dans le monde.

Création d'un observatoire UNESCO pour la diversité dans l'école destiné a suivre, développer, évaluer, etc. les travaux sur cette question.

Introduction de la diversité culturel comme contenu éducatif.

Création de CHAIRES UNESCO pour la diversité culturelle, qui articulent investigation, enseignement et extension sur la diversité culturelle pour proposer un enseignement spécifique de la diversité culturelle. Ces chaires pourront faire des propositions de contenus conceptuels, actitudinaux et procédimentaux, et élaborer des matériaux et propositions didactiques interdisciplinaires. On pourrait développer cet enseignement avec des expériences pilote et avec la formation d'un professorat spécialisé. On pourrait aussi organiser des activités de participation, réflexion, étude, discussion et production avec des étudiants.
ROLL DE L'UNESCO DANS L'ARTICULATION DE RESEAUX D'ECHANGE

Création d'un bureau d'articulation de réseaux pour favoriser l'échange entre les activités culturelles et éducatives; pour appuyer les réseaux existants (économie solidaire, etc.), pour "favoriser l'échange des connaissances et des meilleures pratiques en matière de pluralisme culturel", aussi bien les échanges Sud-Sud, cultures appauvries-cultures appauvries, que les échanges Sud-Nord, cultures appauvries- cultures enrichies.

Organisation de colloques sur ces thèmes, avec des instances articulatoires centrales comme, par exemple, une BIENNAL UNESCO DE LA DIVERSITE CULTURELLE

MAISON (OU UNIVERSITE) UNESCO DE LA DIVERSITE CULTURELLE

Il s'agit d'assumer la proposition du mbya Emilio: ne s'occuper pas seulement de l'éducation interculturelle des enfants, mais d'ouvrir aussi un lieue d'échange entre les adultes (les savants) des différentes cultures; ouvrant une maison ou université ou les savants de diverses cultures puissent présenter ses savoirs et les mettre en dialogue dans instances de mutuel apprentissage.

Ces maisons pourraient faire part d'un RESEAU UNESCO de salles de cinéma, théâtre, ou exposition.
ARTICULATIONS MOBILES D'ECHANGE INTERCULTUREL

Les idées exprimées sur la création de "salles" et "maisons" de la diversité culturelle et l'appui au "cirques" permettra réaliser de cycles d'échange avec appui de matériaux divers en utilisant des espaces fixes et mobiles pour la réalisation systématique d'activités d'échange et diffusion de productions culturelles dans un ambiant participatif (de dialogue et de production et éducatif.
CENTRE UNESCO D'ORIENTATION DE LA FINANCIATION

Il serait utile d'avoir au sein de l'UNESCO un système de promotion et orientation de fonds dirigés vers les activités de reconstruction et développement culturel.

Mauricio Langon. 24/03/02; 8:59, pm.